Culte

LITURGIE POUR LE CULTE DU 17MAI 2020

 

Chers frères et sœurs, que de salive et d’encre auront coulé au sujet des technologies modernes de communication ! Notre opinion à leur sujet a sans doute bien évolué ces derniers temps, et, quelles que soient nos réserves à leur sujet, réjouissons-nous de ce qu’elles nous permettent aujourd’hui de nous réunir pour ce temps de culte, certes virtuel, mais néanmoins bien fraternel !

« Que la grâce et la paix vous soient donc données de la part de celui qui est, qui était, et qui vient ! »             Amen.

 

4

LOUONS LE SEIGNEUR :

Parce qu’une fleur en bouton offre la promesse de son épanouissement, parce que la terne chrysalide devient l’élégant papillon, parce que le bavardage de l’enfant promet le dialogue de l’adulte, parce qu’un visage austère peut s’illuminer d’un sourire, parce que des mains secourables se tendent vers des naufragés, parce qu’un étranger peut devenir un frère, oui, pour tout cela, nous te louons, Seigneur, du cœur et de la voix !

 

Chantons maintenant le chant (ARC) 271, Louange et Gloire à ton Nom, strophes 1, 2 et 3

  1. Louange et gloire à ton nom,
    Alléluia, alléluia !
    Seigneur, Dieu de l’univers,
    Alléluia, alléluia !
    Refrain
    Gloire à Dieu, gloire à Dieu
    Au plus haut des cieux !

 

  1. Venez, chantons notre Dieu,
    Alléluia, alléluia !
    C’est lui notre créateur,
    Alléluia, alléluia !Refr.

 

  1. Pour nous, il fit des merveilles,
    Alléluia, alléluia !

Eternel est son amour,
Alléluia, alléluia !Refr.

 

Conscients de tout ce qu’il nous reste à faire pour mettre en pratique les commandements du Seigneur, nous entrons dans la prière de REPENTANCE :

Si je t’aimais, Seigneur, de tout mon cœur, de toute mon âme, de toute ma pensée et de toute ma force, je ne donnerais pas la première place à mon travail, à mes loisirs, à mon bien-être. Si je t’aimais, Seigneur, de tout mon cœur, de toute mon âme, de toute ma pensée et de toute ma force, je ne rendrais pas un culte à mes ancêtres, aux grands penseurs de ce monde ou à mes guides spirituels. Si je t’aimais, Seigneur, de tout mon cœur, de toute mon âme, de toute ma pensée et de toute ma force, je passerais des heures en ta compagnie, à te louer, t’adorer et proclamer la Gloire de ton Nom ! Tu serais premier dans ma vie, mais voilà, tu es second, car je modère mes élans pour toi au nom des urgences du quotidien, des priorités que j’ai établies, des exigences de mes proches… Je te demande pardon, Seigneur, de trouver ce commandement si fort, si beau, et de lui obéir si peu ! Renouvelle, je t’en prie, mon cœur, mon âme, ma pensée et ma force, et je serai ton serviteur zélé !

Amen.

 

Chantons au cantique (ARC) 408, Ouvre mes yeux, les strophes 1, 4 et 5

  1. Ouvre mes yeux, Seigneur,
    Aux merveilles de ton amour.
    Je suis l’aveugle sur le chemin,
    Guéris-moi, je veux te voir.

 

  1. Fais que j’entende, Seigneur,
    Tous mes frères qui crient vers moi.
    A leur souffrance et à leurs appels,
    Que mon cœur ne soit pas sourd.

 

  1. Garde ma foi, Seigneur ;
    Tant de voix proclament ta mort !
    Quand vient le soir et le poids du jour,
    O Seigneur, reste avec moi.

 

Nous recevons la promesse de LA GRÂCE DE DIEU avec ces paroles de Jérémie :

“Le SEIGNEUR déclare encore : « Voici l’alliance que je vais établir avec le peuple d’Israël à ce moment-là. Je mettrai mes enseignements au fond d’eux-mêmes, je les écrirai sur leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. » Le SEIGNEUR déclare : « Personne n’aura plus besoin d’instruire son prochain ou son frère en disant : “Connaissez le SEIGNEUR !” En effet, tous me connaîtront, du plus petit jusqu’au plus grand. Je pardonnerai leurs fautes et je ne me souviendrai plus de leurs péchés. »

Amen.

 

Et nous répondons avec le chant (ARC)430, Tu m’as aimé, Seigneur les strophes 1 et 4

  1. Tu m’as aimé, Seigneur,
    Avant que la lumière
    Brillât sur l’univers
    Que ta main a formé,
    Avant que le soleil
    Eveillât sur la terre
    Tout ce qui fut par toi semé
    Dans notre humble poussière,
    Déjà mon Dieu tu m’as aimé !
    Mon Dieu, tu m’as aimé !

 

  1. Tu m’aimeras toujours,
    Ni l’enfer, ni le monde,
    Rien, jamais de tes dons
    N’arrêtera le cours.
    Où le mal abonda,
    La grâce surabonde ;
    Permets, Seigneur, qu’au long des jours
    Tout mon cœur te réponde
    Et que je t’aime sans détour,
    Toi qui m’aimes toujours !

 

Écoutons maintenant LA VOLONTÉ DE DIEU avec l’Évangile de Matthieu au chapitre 7, versets 21 à 24 :

« Pour entrer dans le Royaume des cieux, il ne suffit pas de me dire : “Seigneur, Seigneur !” Il faut aussi faire la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Quand je viendrai pour juger les gens, beaucoup me diront : “Seigneur, Seigneur, c’est en ton nom que nous avons parlé, c’est en ton nom que nous avons chassé les esprits mauvais ! C’est en ton nom que nous avons fait de nombreux miracles !” Alors je leur dirai : “Je ne vous ai jamais connus. Allez-vous-en loin de moi, vous qui faites le mal !” » « Celui qui écoute toutes ces paroles et m’obéit, celui-là ressemble à un sage.”         

Amen.

Chantons au cantique (Arc-en-Ciel 428), Comme un enfant, les strophes 1, 2, 4

  1. Comme un enfant qui sert son père
    Avec amour, avec bonheur,
    Je veux t’aimer, je veux te plaire
    Et te servir, ô Dieu sauveur.

 

  1. Comme un enfant, je veux sans crainte
    T’offrir ma vie jour après jour,
    J’aimerai ta parole sainte,
    Je compterai sur ton secours.

 

  1. De ton Esprit, emplis nos êtres,
    De ton amour, emplis nos cœurs,
    Habite en nous, fais-nous connaître
    Et ta lumière et ta douceur.

 

Nous nous unissons maintenant dans la prière avant d’entendre les lectures de la Parole :

Ta Parole, Seigneur, est LA Vérité ! Mais… car il y a un mais… nous laissons les sirènes du monde installer des brouilleurs de messages dans notre cœur, dans notre âme, dans notre pensée… et, trop souvent, ta Parole nous parvient hachée, déformée, amputée. Alors, Seigneur, renouvellemaintenant en nous ton Esprit, afin que cette Parole nous parvienne claire, entière et convaincante !      

Amen.

 

LECTURES BIBLIQUES

Matthieu 6,19-24

19. Ne vous amassez pas de trésors sur la terre, où les vers et la rouille détruisent et où les voleurs fracturent pour voler. 

  1. 20. Amassez-vous plutôt des trésors dans le ciel, là où ni vers ni rouille ne détruisent et où les voleurs ne fracturent ni ne volent. 
  2. 21. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur.
  3. 22. L’œil est la lampe du corps. Si ton œil est bon, tout ton corps sera illuminé, 
  4. 23. mais si ton œil est mauvais, tout ton corps sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien sont grandes les ténèbres !
  5. 24. Personne ne peut être esclave de deux maîtres ; en effet, ou bien on détestera l’un et on aimera l’autre, ou bien on s’attachera à l’un et on méprisera l’autre. Vous ne pouvez être esclaves de Dieu et de Mamon.

 

Luc 11, 4

  1. 4. Pardonne-nous nos péchés, car nous aussi, nous remettons sa dette à quiconque nous doit quelque chose ; et ne nous fais pas entrer dans l’épreuve.

 

Ésaïe 54,10

  1. 10. Quand les montagnes s’en iraient, quand les collines vacilleraient, ma fidélité envers toi ne s’en ira pas, et mon alliance de paix ne vacillera pas, dit le SEIGNEUR, qui a compassion de toi.

 

Chantons maintenant les trois strophes du chant (ARC) 566, Je crois en toi

  1. Je crois en toi, mon Sauveur ressuscité.
    Rien ne pourra de mon cœur ôter la foi.
    Je veux garder la fierté du baptisé.
    Ta force me conduit ; Seigneur, tu es ma joie !
    (Refrain)
    O Seigneur, ô Seigneur, toi le Maître de la vie,
    Je chante avec amour ta gloire, ô Jésus-Christ.

 

  1. J’espère en toi, mon Sauveur ressuscité,
    Et mon espoir ne sera jamais déçu.
    Tu as promis de garder ton amitié
    A ceux qu’en ton Eglise un jour tu as reçus. Refr.

 

  1. Je t’aimerai, mon Sauveur ressuscité,
    Et j’aimerai tous mes frères, les humains.
    Je veux aider à bâtir dans l’unité
    Le monde fraternel où nous vivrons demain. Refr.

 

MESSAGE

Pour commencer ce message, je vous propose un tout petit catalogue des phrases à la mode : « J’espère que vous allez bien. », « Prenez soin de vous ! », « Soyez prudents ! », « Nous sommes à vos côtés. » J’en passe, et des meilleures, pour ne pas dire des plus chères…

Nous voilà donc bien contents : on pense à nous, on nous aime, quoi ! Cependant, tandis que nous sommes flattés par tant de sollicitude, nous prêtons moins d’attention aux « petites lignes » discrètes qui accompagnent ces messages : « Nos magasins sont à nouveau ouverts et vous attendent dans le respect des mesures barrières. » « Notre salon de coiffure est prêt à vous recevoir en toute sécurité. » etcetera. Et si, cependant, nous lisons ces petites lignes discrètes avec attention, que voyons-nous en filigrane ? Que nous sommes de « chers clients » ? Mais alors, quel sens donnons-nous à “ chers ” dans cette expression ? Seraient-ce les devises qu’abritent nos portefeuilles qui font de nous de « chers clients » ? Si je pose ces questions sans doute un peu embarrassantes, c’est pour m’attarder un moment sur deux mots voisins : règne et royaume.

 

Que l’on s’en réjouisse ou non, le règne de la société de consommation, un moment menacé, semble s’apprêter à revenir en force. Il va bien falloir assumer les dépenses pharaoniques occasionnées par la crise sanitaire toujours active, et, comme il semble que l’imagination ne soit pas vraiment au pouvoir, l’on s’apprête visiblement à faire le maximum pour restaurer ce règne de la production à tout-va, de la pollution à tout-va, sous prétexte de donner du travail à tout le monde et des dividendes à quelques‑uns…

 

Bref, regardons de plus près cette notion de règne : qui dit règne dit roi (ou reine, c’est selon) ; alors, qui est le roi, dans cette société de consommation ? On pourra, bien évidemment, proposer toutes sortes de réponses, mais il y en a une qui devrait revenir souvent : le roi de cette société, c’est l’argent. Et que dit donc la Bible à ce propos ? Dans l’Évangile, l’argent et tout ce qui lui est associé portent un nom : Mamon. Et ce que Jésus dit de ce Mamon, c’est ceci : « Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon.” Il y a quelque chose d’intéressant dans le récit de ces paroles de Jésus à propos de l’argent, c’est que ses observations figurent exactement dans les mêmes termes à la fois dans l’Évangile de Matthieu et dans celui de Luc. Notons également la force des mots employés par Jésus à propos de notre relation à l’un ou l’autre de ces maîtres qu’il évoque : si, à première vue, le verbe aimer peut avoir un sens affaibli aujourd’hui, vu la banalisation du verbe adorer (puisqu’aujourd’hui on adore les pâtes, son chien, son chat, etc.), il n’en est pas de même du verbe haïr, qui a conservé toute sa force au fil du temps (on ne hait pas les pâtes ; à la rigueur on les déteste). Au fait, dans le texte grec, le verbe traduit par aimer est ἀγαπάω, d’où vient l’ἀγάπη, l’amour fraternel, l’Amour de Dieu pour les hommes. Jésus aurait très bien pu employer le verbe φιλέω, d’où vient le terme φιλία, qui correspond dans l’Évangile à l’amour fraternel. Une petite remarque intéressante en passant : ces deux termes ἀγαπάω et φιλέωsont employés tour à tour par Jésus et Pierre dans l’Évangile de Jean au chapitre 21, au bord du lac de Tibériade : Jésus demande alors trois fois à Pierre s’il L’aime en utilisant deux fois le verbe ἀγαπάω et la troisième fois le verbe φιλέω, alors que Pierre utilise systématiquement le verbe φιλέω. Sans aller plus loin dans la réflexion, j’observe simplement que Jésus et Pierre semblent ne pas se situer exactement sur le même registre ; ce serait certainement intéressant d’approfondir cette réflexion une autre fois.

Lorsqu’il s’agit de la relation comparée à Dieu et à l’argent, on pensera volontiers que le Chrétien aime Dieu de l’amour ἀγάπη et qu’il n’aime pas l’argent… Mais, allez savoir, peut-être que certains aiment Dieu de l’amour φιλία, et qu’ils sont comme Pierre un peu en deçà de l’amour ἀγάπη… Non, bien sûr, ils ne haïssent pas Dieu ! Mais en vivant leur foi dans l’amour φιλία, ils ne répondent peut-être pas à Dieu comme Lui le désirerait… et je ne parle pas là des adeptes de l’Évangile de la prospérité… ! Alors, pour en revenir à la question du règne ou du royaume, il se peut qu’il y ait des compréhensions différentes du Notre Père, selon que l’on dit : « Que ton Règne vienne ! » avec, au cœur, l’amour ἀγάπη, ou, dans un autre registre, l’amour φιλία.

 

Qu’est-ce à dire, au juste ? Lorsqu’un chrétien, aujourd’hui, dans sa prière quotidienne, prononce ces paroles : « Que ton Règne vienne ! », quelle vision a-t-il de ce Règne ? Ou plus exactement, pense-t-il au Règne définitivement établi, ou bien envisage-t-il tout le processus de l’établissement de ce Règne jusqu’à son installation définitive ? Car le contenu de la prière d’un Chrétien qui se projette comme installé dans le Royaume de Dieu n’est pas le même que celui d’un Chrétien qui pense le processus dans son intégralité, incluant ainsi les tribulations annoncées par Jésus. Peut-être que le Chrétien qui attend avec impatience la venue du Royaume de Dieu pense davantage à l’état final de l’instauration de ce royaume plutôt qu’au déroulement complet de cette instauration, tel que le décrit le livre de l’Apocalypse ? Autrement dit, peut-être s’imagine-t-il participant au chœur des anges dans un Royaume où l’Amour, la Paix, la Justice régneront sans partage ? Peut-être occulte-t-il, consciemment ou non, ces paroles de Jésus dans l’Évangile de Luc, au chapitre 17 : « Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme. Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; le déluge vint, et les fit tous périr.” ? Peut-être oublie‑t-il, le sachant ou l’ignorant, qu’en parlant des jours de Son avènement, Jésus ajoute un peu plus loin : « Celui qui cherchera à sauver sa vie la perdra, et celui qui la perdra la retrouvera. »?

 

La crise sanitaire actuelle est un sujet de tension intérieure pour les Chrétiens : quand ils prient pour la guérison d’un proche, d’un ami, pour que la pandémie prenne fin, pour que cessent les guerres, les injustices, les violences de toutes sortes, certains peuvent être tentés de penser parfois que ces prières repoussent, d’une certaine manière, l’avènement du Royaume de Dieu dans la mesure où il est écrit que cela ne se passera pas sans tribulations : dans le passage de Luc, au chapitre 17, évoqué ci-dessus, Jésus dit ceci : « le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel, et les fit tous périr. Il en sera de même le jour où le Fils de l’Homme paraîtra. » Ces personnes-là peuvent alors se sentir parfois plus ou moins mal à l’aise en disant : « Que Ton Règne vienne ! » D’autres, au contraire, penseront se rassurer en se disant qu’ils sont en train de vivre la fin des temps où l’Amour, la Paix, la Justice vont enfin s’installer définitivement. Certains d’entre eux se diront peut-être même : « Chic ! Les voleurs, les violeurs, les escrocs, toute cette écume de l’humanité va enfin être punie comme elle le mérite ! » En fait, s’il fallait choisir la bonne attitude devant ce temps de crise où tant de certitudes se trouvent soudain balayées, je me demande si, avant de dire le Notre Père, il ne faudrait pas se placer dans l’attitude suivante :

 

  • D’abord, il est parfaitement légitime, il est même hautement souhaitable, de prier pour que les maux de toutes sortes qui affligent l’humanité puissent s’éloigner d’elle, car c’est ainsi que l’on aime son prochain.
  • Ensuite, il faut admettre qu’il y aura des tribulations, que, peut-être hélas, elles ne nous épargneront pas ou n’épargneront pas nos proches, mais en se rappelant bien, d’une part, que selon les paroles de Jésus : « celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé », d’autre part, que « Quand les montagnes s’éloigneraient, Quand les collines chancelleraient, Mon amour ne s’éloignera point de toi, Et mon alliance de paix ne chancellera point, Dit l’Éternel, qui a compassion de toi.”
  • Enfin, face à une crise de l’ampleur de celle que nous connaissons, chacune et chacun d’entre les Chrétiens est invité(e) à se replacer devant cette parole du Christ : « Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra.”

Puissions-nous, là où nous sommes placés, confinés ou déconfinés, veiller sur nous-mêmes, sur les autres, sur nos proches, sur nos frères et sœurs dans la foi, avec confiance et constance, fidèles dans la prière, car, oui, Son Règne vient, alléluia !

 

Nous disons ensemble notre CONFESSION DE FOI

Je crois en Dieu, Le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre.

Je crois en Jésus-Christ,son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit, et qui est né de la vierge Marie ; Il a souffert sous Ponce-Pilate, il a été crucifié, il est mort, il a été enseveli, il est descendu aux enfers ; Le troisième jour, il est ressuscité des morts ; Il est monté au ciel, il siège à la droite de Dieu le Père tout-puissant ; Il viendra de là pour juger les vivants et les morts.

Je crois en l’Esprit-Saint ;

Je crois la sainte Église universelle, la communion des saints, la rémission des péchés, la résurrection de la chair et la vie éternelle.   

Amen.

 

Nous chantons maintenant au cantique (AC) 616 : Confie à Dieu ta route, les strophes 1, 2, 4

  1. Confie à Dieu ta route,
    Dieu sait ce qu’il te faut.
    Jamais le moindre doute
    Ne le prend en défaut.
    Quand à travers l’espace
    Il guide astres et vents,
    Ne crois-tu pas qu’il trace
    La route à ses enfants ?

 

  1. Tout chemin qu’on t’impose
    Peut devenir le sien ;
    Chaque jour il dispose
    De quelque autre moyen ;
    Il vient, tout est lumière ;
    Il dit, tout est bienfait ;
    Nul ne met de barrière
    A ce que sa main fait.

 

  1. Bénis, ô Dieu, nos routes,
    Nous les suivrons heureux.
    Car toi qui nous écoutes,
    Tu les sais, tu les veux.
    Chemins riants ou sombres,
    J’y marche par la foi :
    Même au travers des ombres,
    Ils conduisent à toi.

 

Nous nous unissons maintenant dans la PRIÈRE D’INTERCESSION :

 

 

C’est avec foi, espérance et amour que nous venons, ô Dieu Notre Père, intercéder auprès de Toi pour ce monde en souffrance, inquiet pour son avenir.

Nous te présentons tout particulièrement nos frères et sœurs dans la foi, sans oublier cependant nos frères et sœurs en humanité. Pitié, Père, pour les plus de 68 millions de personnes déracinées dans le monde, en particulier pour les plus de 25 millions de réfugiés.

Nous te confions toutes ces victimes de la violence, de l’injustice, de la cupidité, de l’égoïsme : Toi seul peux panser les plaies, consoler et guérir les âmes brisées, mais Toi seul aussi peux changer nos cœurs de pierre en cœurs de chair pour que nous agissions contre les plaies de ce monde.

 

Renouvelle en nous le désir de visiter les isolés, les malades, les exclus, quelle que soit la raison de leur exclusion. Renouvelle aussi le zèle de ton Église dans le monde, son désir d’unité, la communion entre ses différentes confessions, mais aussi au sein des communautés locales. Enfin, Père, nous voulons te remettre nos sujets de préoccupation, mais aussi de reconnaissance et nous le faisons maintenant, selon notre sensibilité propre, dans le secret de nos cœurs ou à haute voix [SILENCE]

 

C’est au Nom de Ton Fils, Notre Seigneur Jésus-Christ, que nous te prions avec foi, espérance et amour.          Amen.

 

Et nous recevons maintenant les paroles d’EXHORTATION ET de BÉNÉDICTION :

Saviez-vous qu’il y a quatre attitudes fondamentales pour le chrétien, comme il y a 5 ou 6 piliers du protestantisme, selon les versions ? Et quelles sont ces quatre attitudes ? D’abord, le chrétien doit être à genoux pour prier Dieu avec ferveur (pour autant que ses genoux le soutiennent encore, bien sûr…). Ensuite, il doit être assis pour écouter la Parole de Dieu. Puis il doit se lever pour adorer. Enfin, il doit marcher, non pas comme un somnambule, mais comme un envoyé de Dieu auprès de son prochain. Ce prochain qui se désespère peut-être de recevoir un signe de Dieu et pour qui la rencontre sera peut-être la réponse espérée. Préparons-nous donc à marcher vers ce prochain, qui ne nous attend pas forcément, mais qui a certainement besoin d’amour, d’espérance et, pourquoi pas, de foi. Et n’oublions pas, si nous le pouvons, de nous mettre à genoux le moment venu, si nos forces nous le permettent, pour implorer, rendre grâces, intercéder, avec amour, espérance et foi.

 

Recevons ensemble la Bénédiction

Comme à Gédéon, L’Éternel nous dit : « Va avec cette force que tu as ! »Va déraciner les arbres qui empêchent ton prochain, qui vous empêchent, tes sœurs, tes frères et toi, de voir les fruits de l’arbre de Vie. Cueilles-enles fruits et partage-les avec ton prochain, avec tes sœurs et tes frères pour que soit aplani le chemin par où viendra Notre Bien‑Aimé Seigneur et Sauveur !

Amen.

 

Et nous chantons au cantique 530 Tous unis, les strophes 1 et 3

 

  1. Tous unis dans l’Esprit, tous unis en Jésus, (bis)
    Nous prions que bientôt ce qui divise ne soit plus.
    Refrain
    Et le monde saura que nous sommes chrétiens
    Par l’amour dont nos actes sont empreints.

 

  1. D’un seul cœur, nous voulons travailler pour Jésus, (bis)
    Proclamer à tout homme qu’il nous offre le salut. Refr.

 

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